La dysplasie de la hanche :
Le Bouledogue Français est un molossoïde léger de moins de 15 kg. Jusqu'à present, on peut dire qu'il est peu atteint par la dysplasie de la hanche et que les cas rencontres sont individuels . Par contre, le Bouledogue présente une hyperlaxité ligamentaires qui lui permet de se reposer, les postérieurs complètement allonges en arrière . Cette distension peut occasionner une demarche chaloupée à ne pas confondre avec la dysplasie .
La luxation de la rotule :
Il semblerait au vue des nouvelles dispositions, qu un probleme ait été mis à jour récemment concernant la luxation de la rotule, qui semble se rencontrer plus fréquemment que par le passe . Elle peut être acquise ou congénitale . Elle se caractérise par une boiterie discontinue avec marche sur trois pattes . Elle est généralement soignée chirurgicalement .
La chondrodystrophie :
Elle est présente dans la race . Elle conduit à un raccourcissements des os .
Les Bouledogues ne seraient pas ce qu ils sont s'ils ne présentaient pas cette caractéristiques raciale . Ce ne serait pas gênant si cette particularité n'entrainait pas des troubles locomoteurs sérieux, en comprimant les vertèbres .
La hernie discale :
Le plus classique des troubles moteurs qui atteignent les Bouledogues Français est la hernie discale . Le disque cartilagineux, present entre chaque vertèbre, et qui sert d'amortisseur,vieillit prématurément, durcit, se déforme et peut comprimer et léser la moelle, présente dans le canal rachidien . Les hernies discales siègent de preference aux différentes charnières de la colonne vertébrale, charnière cervoco-thoracique et surtout thoraco-lombaire , mais elles peuvent survenir à tout autre endroit . Elles peuvent progresser lentement ou s'installer brutalement quelques heures, occasionnant une douleur intense, des difficultés au déplacement, au saut, pouvant aboutir à la paralysie complète . La radiographie, et dans les cas graves, la myélographie, permettent de determiner le lieu et les causes .
Si l'animal conserve sa sensibilité et peut marcher, le simple repos complet en cage ou dans un lieu très réduit pendant une dizaine de jours, puis une convalescence sans effort pendant trois semaines peuvent permettre de juguler le mal . Mais les episodes douloureux passagers peuvent se renouveler . Par contre, en cas de perte de sensibilité, de parésie ou de paralysie, la thérapeutique est chirurgicale et doit être entreprise dans les heures qui suivent . Plus l'operation aura eu lieu rapidement, moins les lesions médullaires seront importantes et plus grandes seront les chance de recuperation .
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