Partout où je l'ai rencontre, j'ai toujours été surpris par la parfaite adaptation de notre " Boule" à son environnement . Dans tous les pays ou il m'a été possible d'y côtoyer ses propriétaires, j'ai pose les memes questions : " Depuis combien de temps avez-vous un bouledogue ? Depuis quand en existe-t-il ici ? " . La réponse a toujours été pratiquement la meme : " Depuis toujours ! ".
Lors de mes pérégrinations internationales , ma curiosité naturelle me fait souvent visiter de petits musées que je qualifierai de " populaires" dans des coins souvent très recules . Dans la presque totalité de ces lieux de rencontres, j'ai eu le plaisir de voir un de nos Boules, parfois représente de façon assez caricaturale , mais néanmoins très reconnaissable , si bien que c est maintenant un jeu pour moi, lorsque je visite un nouvel endroit, d'y chercher " le" Bouledogue. En general, et bizarrement, il n 'est jamais sur le devant des vitrines , mais plutôt coince a l'arriere comme si on voulait le protéger du public . J'ai souvent essaye, sans succès hélas ! d'acquerir l'une de ces reproductions.
Ceci démontre bien que notre Bouledogue est connu de tous. Mais alors, la question se pose : comment est-il arrive dans ces contrées multiples et lointaines ?
Une explication me vient à l'esprit, dans les nombreuses reproductions anciennes que nous avons de lui, il semble toujours accompagner une " belle dame", un enfant, d'un niveau social evident. Etait-il alors un chien d'aristocrate ?
Au risque de gêner notre pudeur, je crois pouvoir dire que l'aristocratie française a longtemps été la coqueluche des cours étrangères . Est-ce alors grace à nos illustres représentants que notre Bouledogue a essaimé dans le monde entiers ? Mais alors pourquoi ne figure-t-il que rarement sur les tableaux de maîtres ? .. Est-ce parce que, là aussi, ses propriétaires conscients de ses habituelles pitreries ne voulaient pas le mettre en avant, ou est-ce tout simplement parce que les peintres n'arrivaient pas à saisir sa " bouille" si particulière ?.
j'ai lâché le mot de pitrerie. Je crois qu'aucun des lecteurs de cet ouvrage qui lui est consacre, ne se vexera de ce mot, ou alors c'est qu'il n'aura pas été en mesure d'apprecier notre petit molosse, toujours tendre à souhait quand il a envie d'obtenir quelque chose de son maître et qui, des que satisfaction lui a été donnée , ingénie à de multiples facéties pour le remercier ou meme pour essayer de le dérider s'il le sent un peu tristounet.
Croyez-moi, si vous n'avez pas encore effectué votre choix, si vous souhaitez un compagnon qui vous comprenne, qui sache bouger et "vivre " a vôtre rythme, tout en sachant se faire oublier lorsque nécessité l'exige, alors laissez-vous faire , impregnez-vous de tout ce qui suit et réservez vite un magnifique" boule" . Vous n'arriverez plus à vous en séparer .
Monsieur LEBLOND juge international
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